Il y’a quelques mois je franchissais le cap des 100 000 kilomètres avec mon Qashqai+2 (depuis j’ai changé de voiture avec l’arrivée de mon 3ème enfant). Rien de bien extraordinaire me direz-vous ? Tous les jours de nombreux automobilistes dépassent ce kilométrage. Je le sais bien, j’ai moi-même parcouru 310 000 kilomètres avec une Renault 19 : mon record.
Pour atteindre ces fameux 100 000 kilomètres il m’aura fallu près de 4 ans et demi, et même si je suis loin du record de la Toyota Mirai qui n’a mis que 107 jours, je n’ai pas vu passer le temps avec ma voiture ; aller au travail, à l’école, en vacances, autant d’occasions de rouler qui font s’accumuler les kilomètres. Alors oui, j’utilise aussi mon vélo mais lorsqu’on habite à la campagne dans un département vallonné, il n’est pas facile de transporter ses enfants autrement qu’en voiture.
Un sentiment subjectif
Pour en revenir à ce cap des 100 000 kilomètres, c’est pour moi le sentiment subjectif de se dire que sa voiture est vieille, qu’on va commencer à avoir plein de problèmes et que les réparations associées vont nous coûter un bras… Autant d’idées reçues qui sont transmises entre générations d’automobilistes. Moi-même, depuis que j’ai mon permis de conduire (17 ans déjà…), j’ai toujours eu du mal avec le kilométrage de mes voitures, ce qui m’a poussé à vouloir changer régulièrement.
Alors certes, un kilométrage élevé est synonyme de réparations (courroie de distribution, bougies de préchauffage, etc), mais si tous les entretiens ont été fait régulièrement et que vous avez respecté les règles de bon usage (chauffe moteur notamment), il n’y a pas de raison que votre véhicule ne fasse pas 100 000 de plus ! D’autant qu’une voiture est faite pour rouler, et ce serait idiot de se faire plaisir en achetant LA voiture de ses rêves si c’est pour la laisser au garage…
De la mécanique à l’électronique
Il y a quelques années, l’on se souciait uniquement du bon fonctionnement de la mécanique et un entretien régulier de sa voiture permettait d’atteindre des kilométrages élevés. Mais sur les voitures modernes un élément majeur vient également impacter la longévité : l’électronique.
Il faut reconnaitre que l’électronique embarqué est omniprésent dans nos véhicules ; il est certes devenu plus fiable qu’il y a quelques années mais il reste encore de trop nombreux problèmes de capteurs et autres calculateurs… Malgré tout, ne sommes-nous pas contents d’avoir le GPS intégré, la prise USB ou encore l’allumage automatique des phares ? Personnellement, je ne reviendrais pas en arrière, même si je suis conscient que ma voiture devient quasiment irréparable sans passer par la case concession… C’est d’autant plus vrai lorsqu’on roule beaucoup et que l’on souhaite conserver son véhicule le plus longtemps possible.
Cap ou pas cap
Au final, on se rend compte que beaucoup de paramètres (mécanique, électronique…) interviennent dans la durée de vie de nos voitures et que nous les maitrisons de moins en moins, à l’instar de nos smartphones ! Pour certains automobilistes ce n’est pas un problème, mais pour les moins fortunés ou les plus bricoleurs cela en devient un s’ils souhaitent effectuer par eux-mêmes l’entretien de leur véhicule.
On voit également que de nouveaux usages envahissent le secteur de la mobilité comme le covoiturage, l’autopartage ou encore la colocation, qui permettent de mutualiser les coûts associés au kilométrage de son véhicule. Ces nouvelles façons de consommer l’automobile viennent atténuer le sentiment subjectif que j’évoquais en début d’article puisque dans certains cas la voiture ne nous appartient même plus.
Malgré tout, de nombreux automobilistes continuent d’acheter leur voiture ! Selon une étude du CCFA en 2016, l’âge moyen des voitures en France était de quasiment 9 ans, autant de véhicules qui atteignent des kilométrages élevés et qui sont amenés à fréquenter plus régulièrement un garage. Alors pour vous les 100 000 kilomètres, cap ou pas cap ?
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